C’est aussi pour ça qu’on aime Paris!
La rue Paul Bert, on y vient pas vraiment par hasard mais on devrait: cette rue un peu pommée de l’Est parisien a reçu le « Fooding 2006 de la meilleure rue » par Emmanuel Rubin et sa clique. Quant à moi, j’y suis allé avec une idée précise: découvrir le Bistrot Paul Bert, repère parisien de la « bistrot food attitude ». Je n’ai pas été déçu.
Update 2013 : nouvelle adresse des propriétaires dans la même rue Le 6 Paul Bert. Plus bistronomique.
Ambiance au Bistrot Paul Bert
Salle bruyante, sans chichi, dans son jus, avec un comptoir en zinc. Il pèse une ambiance à mi-chemin entre le repère de gastronomes et le plan à touristes (je conserve ma paranoïa). On sent que le seul critère qui pourra faire pencher l’ambiance d’un côté ou de l’autre sera l’assiette.
Une fois à table, le service est sympa et souriant. Il y a toujours autant de bruit mais ça ne dérange pas dans ce type d’endroit. Il y a finalement pas mal de place entre les tables.
Assiette du Bistrot Paul Bert
Il faut commencer par le commencement, c’est à dire l’ardoise. Parce que l’ardoise du Bistrot Paul Bert vaut le détour: tout donne envie ! Côté vins, il y 650 références… on s’est laissé tenter par un St Joseph de chez Dard et Ribo (34€) qui ne nous a pas déçu.
Nos choix ont fini par s’orienter vers les « piquillos farcis à la morue et à la coriandre fraiche » (excellent!), le « cochon de lait rôti au jus, girolles et châtaignes » (tendre et goutu à souhait) et sur l’apogée du diner selon moi: la « poêlée de casserons (petits calmars) et son riz crémeux au kari rose », une espèce de risotto onctueux à se rouler par terre (si, si, j’étais vraiment à la limite). On n’est pas resté dans les basiques et on n’a vraiment pas regretté, car tout avait du goût, de l’originalité et était bien maîtrisé.
Côté dessert, ça continue: « macaron aux fraises », sorte de macaron géant avec des fraises fraiches prises en sandwich au milieu, et une « poêlée de mirabelles accompagnées de glace à la vanille » excellente en cette fin de saison des mirabelles.
En bref, j’ai vraiment apprécié ce mix entre la « bouffe de bistrot » et la cuisine inventive.
Rapport qualité/prix www.coupdefourchette.fr: Courez-y!!
Addition: 45-50€/personne vin compris (formule à 32€).
Le Bistrot Paul Bert, 18 rue Paul Bert 75011 Paris 01 43 72 24 01
Pratique: réservation obligatoire, évitez les enfants le soir car c’est enfumé.
English
One of the best Parisian bistrot according to me. Bistrot Paul Bert serves typical traditional food with a touch of originality. The restaurant is quite crowded and noisy but the friendly bistrot’ ambience should make you forgotten that. I warmly recommend this place. Prices are around 45€/pax (incl. wine).
Super plan en effet et kid-friendly en bonus (fumée n’est pas excessive dans la sorte d’arrière-salle). Vous pouvez même trouver de la place pour les poussettes.
Un des meilleurs choix de Paris.
Billet un peu (trop ?) détaillé ici :
http://chroniquesduplaisir.typepad.fr/chroniques_du_plaisir/2007/03/bistrot_paul_be.html
C’est drôle l’engouement pour cette rue – plusieurs adresses en vogue à la fois, c’est ça ? – mais vu que tout le monde à l’air d’accord…
Dans le même esprit Bistrot, le Square Rousseau tout proche. Moins recherché et dessert nettement en dessous mais une bonne adresse de repli dans le coin.
Alberic: kid friendly, ça doit dépendre des soirs. Je crois que c’est souvent enfumé.
Benoît: j’ai en ligne de mire Unico, un resto Argentin de la rue. On verra si le syndrome rue Paul Bert se confirme.
J’y suis allé sur les conseils de Fabrice et j’ai été un peu déçu. Déjà, aucun des plats mentionnés ci-dessus n’était encore à la carte (pas de bol, ça avait l’air bon tout ça). Autre critique : toutes les entrées et tous les plats attirants avaient un supplément, entre 5 et 8 euros (soit + 20% du prix du menu). Faut pas abuser. Bon à part ça, c’était pas mauvais (belle escalope de veau en sauce avec purée et girolles) mais pas exceptionnel non plus. Je dirai : on a vu mieux pour ce prix.
Après cette visite enthousiasmante au Paul Bert avec Fabrice, j’y ai emmené quelques amis hier soir…
Et là énorme déception, une nouvelle carte aux accents corses mais sans aucune des saveurs du maquis. Une cuisine fade sans invention et des produits plus aussi convaincants qu’avant. Mes convives auxquels j’avais beaucoup promis sont tombés de haut. Je dirais donc comme Christophe que l’on peut trouver actuellement beaucoup mieux pour le prix. Le Baratin par exemple me semble à des années-lumière de cette nouvelle expérience au Paul Bert.
Ah! y aurait il débat sur le Paul Bert?
ça mérite une nouvelle visite un de ces jours…
a+