Les Déserteurs, la nouvelle belle adresse parisienne
Les Déserteurs, ce sont deux anciens du Sergent Recruteur (Daniel Baratier et Alexandre Céret) qui décident d’ouvrir leur propre adresse. Bien entendu plus simple (le Sergent Recruteur déploie de gros moyens), cette nouvelle adresse a beaucoup d’atouts pour me convaincre : en plein triangle d’or de la gastronomie Parisienne, beaux CV, adresse porte-bonheur (j’aimais bien Rino) et magnifique carte des vins. Je me fais beau, j’enfourche mon scout’ et j’y vais !
L’ambiance aux Déserteurs
Cuisines ouverte dans l’entrée, déco minimaliste, équipe réduite à son stricte minimum (un responsable de salle, un chef, un second et un commis) : tout cela est plutôt agréable, alors que je n’ai pas encore ouvert la carte des vins. Service très pro, sympa et très pointu sur le vin.
L’assiette aux Déserteurs
On tombe une nouvelle fois dans la norme qui sévit depuis quelques années à Paris : le menu unique. Du moment que je m’y retrouve, pas de problème. Je pars sur la petite formule (4 plats à 45 euros).
Je commence par une « Anguille sauvage de la Loire, teriyaki » qui fait décoler directement ce dîner en vitesse « je n’ai pas ouvert mon resto pour faire de la figuration ».
Arrive ensuite « l’œuf mollet, estragon, fenouil sauvage, poitrine de porc fermier et pain rôti« . J’avais eu l’occasion dans mon article sur Paradis (Paris 10e) d’écrire que j’en avais plein le cul des œufs façon bistronomie (oui, le cul, pas la casquette ou le bol …). Hé bien je retire tout ce que j’ai dit : Re-servez moi des œufs comme ça tous les jours ! (mmhhh, ce pain transformé en chapelure, ce beurre d’échalote, ce fenouil sauvage …).
Je poursuis sur « l’agneau d’Aveyron, courgette violon et crème d’oignon des Cévennes » : copieux (je ne m’y attendais pas) et excellent à la fois. En plus ils n’ont pas oublié ce petit jus à rajouter lors du service.
En dessert, un « chocolat, sésame et glace caramel beurre salé« . Encore très réussi, je suis -presque- en train de lécher mon assiette.
Côté vins, nous sommes proche de l’extase : le Bourgogne de Pierre Morey ( 39 euros) et le Saint Aubin « Le Blanc » de Pierre-Yves Colin-Morey (50 euros) sont là. Valette est là aussi. La carte est très belle.
En bref, une très belle adresse qui vient directement jouer dans la cour des grands (Richer, Septime, Saturne and co). Je ne décerne pas de prix, mais j’imagine que pour le Fooding de « quelque chose » 2014, les Déserteurs seront bien présents.
Addition : environ 75 euros par personne vin compris (menus le soir à 45 euros ou 60 euros). Le midi, formules 28-35 euros.
Rapport qualité/prix coupdefourchette.fr : Courez-y !!
Les Déserteurs – 46 rue Trousseau 75011 Paris 01 48 06 95 85
Tips : réservez (c’est petit), les tables hautes en face de la cuisine sont sympa. Petite terrasse.
Autres adresses dans le coin (ce n’est pas ce qui manque) : la pizzeria Dei Cioppi (deuxième adresse du Caffé dei Cioppi) est la porte d’à côté, Clamato et Septime à 200 mètres (le premier est sans résa et pris d’assaut et l’autre avec résa et pris d’assaut aussi), le 6 Paul Bert que j’adore n’est pas bien loin (idem pour Bones). Je ne conseille plus la Gazzetta qui a baissé de niveau avec son nouveau chef. Si vous cherchez du classique, vous pouvez aller au Bistrot Paul Bert, moins au goût du jour mais toujours efficace. Si avec ça vous êtes encore en galère, rabattez vous sur les bars à cocktails où l’on peu manger. Si après ça, vous n’avez toujours pas trouvé : rentrez chez vous.
English
Les Déserteurs is a new adress in Paris which will directly enter in the Big Players Area (BPA). The chief and the sommelier were the scond and the sommelier of Le Sergent recruteur, one of my favorites restaurants in Paris. I warmly recommend this place. Book in advance. Price : around 70 euros / pax incl. wines.
les plats ont l’air top, c’est très tentant
par contre le menu imposé, c’est plus possible! en ce qui me concerne c’est rédibitoire
Disons que sans menu imposé, j’ai bien peu qu’un repas de ce typer monte à des prix stratosphériques
Comme j’avais été déçu de Rino je ne porte pas le lieu très haut dans mon coeur…
Néanmoins ce duo de déserteurs mérite un regard neuf.
Vous êtes nombreux à l’avoir testé récemment et toutes les critiques ont l’air unanimes.
Je dois avouer que tes photos et ton billet donnent envie.
Tu te souviens lequel c’était le Bourgogne de Pierre Maurey, le classique Pinot Noir ?
C’était le blanc (39 euros) mais tu pouvais aussi prendre Batard Montrachet (290 euros)
Par contre, le sommelier qui vous sert la fin d’une bouteille déjà ouverte, c’est moyen je trouve… Les plats étaient très bons, quoiqu’un peu trop légers. C’est à mon sens, une adresse « qui se la pète » un peu.. (une autre formulation aurait été la bienvenue, mais là, j’avoue que l’inspiration ne vient pas! ;))
Je trouve le positionnement du nom audacieux et en même temps plein d’identité pour un resto (mais qui prend sens quelque part avec l’historique des fondateurs, on comprend la démarche). Les plats ont l’air bon et dans la présentation peu de place pour le hasard. Qui a parlé de rigueur militaire ? En tout cas c’est tentant.
Je n’ai pas aimé personnellement,on sent qu’ils débutent.
Je reviens de ce restaurant plutôt déçu.
Non pas qu’on n’aie pas bien mangé, tout était bon, mais pas au niveau de ce que j’attendais au vu des prix pratiqués. Chacun des 6 plats (formule dîner pour laquelle on a opté) était bon, très bon sur certains détails, mais jamais virevoltant. Or, à 60 euros le menu, ce qui est à peu de choses près le prix du Septime ou du Chateaubriand pour rester dans le « menu imposé », je pense que j’étais en droit de m’attendre à un peu plus d’émotion.
Le service est lent car assuré par une seule et même personne qui s’avère être également le sommelier. Il est très pro et sympa, on l’excuse surtout qu’il court dans tous les sens. Il devrait bientôt y avoir plus de monde en salle. La carte des vins est plutôt chouette mais les coefficients sont assez hauts (au minimum X4, parfois même plus). On a choisi un St-Joseph 2012 de chez Jean Delobre vraiment superbe. Il nous en a coûté 64 euros, c’est un peu cher.
Bref, la prochaine fois que j’ai 200 euros à mettre dans un restau j’essaierai le Septime pour comparer. Et pour moins cher, dans le genre « petites portions de beaux produits », je préfère le 6 Paul Bert.
Franchement, un menu du soir 4 plats pour 45€, il n’y a pas de quoi se plaindre quand on voit la qualité des plats. On a adoré cette adresse plus que recommandable.
Le seul bémol est effectivement la lenteur du service, mais ça fait du bien parfois de ne pas se sentir poussé vers la sortie…
Super resto !
Des plats très raffinés !
Un service au top !
Et le petit stagiaire de 18 ans, au top et très beau garçon